«Asphyxia» naît d’une création spontanée, à l’image de l’écriture automatique des surréalistes, d’une nécessité libératrice. L’idée est celle d’évacuer cette surcharge d’émotions en lui donnant une forme concrète, matérielle, palpable. C’est, en quelque sorte, un moyen de communication non verbale. «Asphyxia » est donc une série d’images introspectives axées sur la manifestation d’un malaise psychique, un déchirement intérieur éprouvant. Il s’agit ici pour moi de « vomir » cette sensation d’étouffement, cette fermentation intestine. Il s’agit de faire sortir «le monstre», de le sublimer afin de lui donner une forme acceptable. Ce que je vous ouvre ici, c’est une porte sur mon âme.
7 au 17 mai 2015 au Festival Européen de la Photographie de Nu à Arles.